Chère lectrice, cher lecteur, aujourd'hui, je propose de vous faire un rapport sur mon expérience avec le pneu Firestone Winterhawk 4 au cours de la deuxième semaine d'essai. En raison de la forte hausse des chiffres du coronavirus, le carnet de commande dans mon négoce de vins et de spiritueux a baissé d'environ 30 pour cent, de sorte que je n'ai pas effectué beaucoup de déplacements professionnels. La météo est toujours aussi exceptionnelle et il est difficile de trouver des situations extrêmes. Je me suis donc mis en quête d'un terrain plus complexe pour avoir quelque chose à raconter.
Non loin de mon domicile, il y a une chaîne de collines densément boisée traversée par une route en lacets avec un certain nombre de virages dangereux et non protégés par des glissières de sécurité. Ceux qui roulent rapidement avec de mauvais pneus risquent leur peau, étant donné que la falaise qui borde la route est très escarpée! Le bitume est ici recouvert de feuillage et de saleté, mélangé en partie avec des matériaux humides.
Mon objectif a consisté à parcourir les 3 kilomètres plusieurs fois dans les deux directions à vitesse croissante et de voir comment le Winterhawk 4 réagit à cette situation. Auparavant, j'avais abaissé la pression des pneus à 2,4 bars alors que d'habitude je privilégie la valeur standard accrue de 2,7 bars (étant donné que je transporte souvent 300 à 500 kilogrammes de caisses de vin et autres). Le Firestone Winterhawk 4 est ainsi souple et adapté à la conduite quotidienne.
En ville, je conduis exclusivement avec les roues avant motrices. Aujourd'hui, pour cet essai, j'ai activé les quatre roues motrices en mode ALL. Sur ma Nissan Qashqai 2.0 l essence, cela signifie que sa force motrice est répartie selon les exigences. A cette fin, l'électronique mesure en permanence le patinage qui peut éventuellement affecter chaque roue. Si l'on constate un patinage, le couplage Haldex transmet jusqu'à 50 pour cent de la puissance à l'essieu arrière. Sur le parcours d'essai choisi aujourd'hui, il s'applique la limitation de vitesse habituelle en Suisse sur des routes de campagne (80 km/h). Or, dans ces conditions difficiles, atteindre cette vitesse n'est pas envisageable.
Lors de ma première traversée aller-retour de la colline, j'ai adopté une vitesse de 30 à 50 km/h et avec le pneu Winterhawk 4, je me sentais autant en sécurité qu'avec la Banque nationale suisse. Lors du deuxième passage, j'ai appuyé un peu plus sur l'accélérateur et à certains endroits glissants, j'ai senti comment la traction s'exerçait également sur l'essieu arrière. Lors de mon troisième aller-retour, je suis entré dans la peau du légendaire pilote de rallye Walter Röhrl et je voulais savoir comment la voiture réagissait à l'approche de la limite de ses capacités. De virage à virage, j'ai monté et descendu le terrain boisé, sur du goudron ou du feuillage mouillé, les pneus Winterhawk 4 ont toujours affiché l'adhérence nécessaire pour m'amener à destination en toute sécurité.
Conclusion: Pour l'examen «EN DÉPLACEMENT DANS DES COLLINES BOISÉES ET SUR DES ROUTES PARTIELLEMENT RECOUVERTES DE FEUILLAGE HUMIDE», j'attribue une fois de plus la meilleure note au pneu Firestone Winterhawk 4: 5 sur 5 étoiles